Mes amies, mes amours, mais encore ?

15 décembre 2007,
par Romy Têtue

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Jeanne, Violette et Natacha, trois amies d’enfance, doivent bien reconnaître qu’à trente-cinq ans les choses ne se passent pas exactement comme dans leurs rêves.

L’histoire commence par la soirée d’anniversaire de Jeanne, 35 ans, âge et soirée où je reçu ce livre en cadeau. Ça se poursuit pendant quelques mois, jusqu’aux fêtes de fin d’année, aproximativement le temps qu’il m’aura fallu pour le lire.

Comme les bonnes copines que l’on plaint, celles-ci se sont précipitées dans le mariage et la maternité, oubliant d’être femmes. Happées par le tourbillon de la vie et de ses conventions, elles ne savent pas vivre seules et ne se connaissent pas. Tant et si bien qu’elles sont toutes un peu félées, rongées par la culpabilité, minées par des doutes sans fin. Leurs préoccupations ? Prouver qu’on existe en s’acharnant vainement à tomber enceinte, éduquer ses enfants dans l’obsession de ne pas reproduire les mêmes erreurs que ses propres parents, et la lassitude de n’être que « la femme de.. ». Les hommes en prennent pour leur grade, un peu trop à mon goût, même s’il faut bien reconnaître que ceux-ci ne l’on pas volé.

Extrait des résolutions collectives de nouvelle année :

« Cette année, Jeanne a eu des passages difficiles... Donc moi aussi. Mais ça ira, je crois... »
Il se tourne vers sa femme.
« Enfin, question sexe, ça a été nul. Alors, pour l’année prochaine, j’aimerais qu’on y remédie. Quitte à s’acheter des bouquins, n’est-ce pas, chérie ? »
Jeanne accuse le coup, puis se ressaisit.
« On est marié depuis dix ans, rappelle-t-elle à l’intention des autres, alors, bien sûr, ce n’est pas toujours facile... »
Un long silence. Puis elle enchaîne, dans un souffle :
« J’ai eu ma première vraie tentation d’adultère, et j’ai cédé... je ne sais pas ce qui va se passer. »

Ça se termine mal, par un divorce, ou plutôt bien, par une liberté retrouvée, ou plutôt enfin osée. Ouf !

Sur le ton badin d’une chronique de magazine féminin, Agathe Hochberg évoque les relations humaines avec justesse, osant dire tout haut, et non sans humour, ce que certaines n’osent même pas penser tout bas.

À offrir aux copines mariées en crise, pour les aider à « accepter d’être femme sans être mère » comme Natacha ou comme Jeanne « pour une fois, ne pas agir en fonction des autres » et avoir le courage d’être soi.

Ceci lu, je vous souhaite d’avoir une vie plus heureuse que celles-ci.

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Vos commentaires

  • Le 17 décembre 2007 à 11:57, par Corinne En réponse à : Mes amies, mes amours, mais encore ?

    Un peu dans le même style, on a Mes amants, mon psy et moi.
    L’histoire d’une trentenaire qui étudie avec son psy le pourquoi de l’échec de ses relations amoureuses. Il en découle 10 règles d’or de mise en garde par rapport aux mecs en général.
    Il est assez sympa à lire... ;o)

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