Celle-ci se dissimule sous un abri précaire confectionné avec des matériaux de récupération, trouvés à proximité du lieu où se déroule la performance.
Ainsi dissimulée aux regards, elle chante sans discontinuer un hymne religieux latin, Asumpta est Maria, en sculptant plusieurs kilos de carottes en forme de fleurs, selon la tradition culinaire Philippine, pays dont elle est originaire.
La voix de Sandra remplit l’espace. Asumpta est Maria in caelum. Le temps s’arrête. Les carottes ainsi sculptées sont passées hors de l’abri et mises à disposition des passants, des visiteurs du lieu.
Poursuivant ce geste de don, Sandra Palomar transmet sa pratique en dispensant des cours : La technique autour de la sculpture d’une carotte transformée en fleur et Savoir chanter l’Asumpta est Maria en une heure.
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