Lu sur Neokraft Blog :
« Le processus d’écriture de code est quelque chose de passionant, en comprendre les rouages permet souvent de devenir plus efficace, de faire des programmes cohérents et sains. En fait, il s’agit avant tout de connaissance de soi. »
Chez moi, ça commence toujours au papier et au crayon. Une idée fumeuse, une commande brouillonne et me voici partie à crayonner plans de site, barres de nav, bouts maquette, listes d’item... Quand les gribouillis commencent à s’empiler sous le tapis de souris, et que ce sont les mêmes shémas et idées qui reviennent sous le crayon, il est temps de changer de support et d’attaquer concrètement : je passe à l’ordi, et j’ouvre enfin un dossier pour ce projet.
C’est alors que je me rends compte, c’est systématique, que j’ai déjà testé des bouts de code, sans trop m’en rendre compte, l’air de rien, tout en bossant sur autre chose, il y a un an ou à peine 5 mn. Je rassemble, complète, vérifie, corrige. Puis je bloque, ça aussi c’est systématique. Je fais des aller-retour écran-papier. Je quitte la pièce, vais voir ailleurs, à la piscine ou au musée. Au besoin, bouder l’ordi pendant plusieurs jours. Je reviens et j’essaye autre chose. Je relis les docs. Je jette, je reprends, je code comme une brute, j’expérimente, je découvre et j’avance.
Quand c’est mur, c’est-à-dire qu’il ne semble plus rien manquer et que ça tourne rond, et que je tourne en rond parce qu’en fait c’est fini... c’est simple : je recommence tout. Je repars d’un écran-page-blanche, ré-écrivant tout le code d’un coup, dans la foulée, mais vite et proprement. Moi aussi, J’adore ce moment, c’est un peu comme si on avait passé des mois à chercher les bonnes couleurs pour commencer d’un coup à donner vie à un tableau. Cette étape est généralement la plus courte.
Et oui, c’est un peu un travail d’écrivain, en somme.
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