Que dire ?
Que j’y étais ?
Que c’était hallucinant ?
...
?#* !
;-)))
Alors que le départ de cette manifestation était prévu à 15h, la place de la République est restée statique jusqu’à 17h, au moins... gorgée de monde : impossible ni d’y entrer, ni d’en sortir ! J’ai néanmoins pu me faufiler à travers la foule compacte, pour marcher dans les rues adjacentes aux boulevards réservés à la manif : c’était incroyable de monde. Des gens, des gens, à perte de vue... Calmes. Mobilisés. Heureux. Des sourires sur tous les visages, et même plus la peine de crier des slogans : le nombre de personnes présentes suffisait à tout dire.
Celles et ceux qui avaient prévus de distribuer des tracs restaient les bras ballants avec leur pile de papiers aux pieds, absolument dépassés : ils n’en avaient bien évidemment pas prévus assez, et de toute façon chacun semblait être venu avec sa bannière perso, son T-shirt home made... Pas besoin d’en rajouter ! Les slogans, les affiches, étaient plus imaginatifs les uns que les autres...
Il y avait des gens de toutes les couleurs, de tous les âges, de tous les mouvements (associatifs, politiques & co), mélangés les uns aux autres, des jeunes, des vieux, des familles avec leurs enfants...
Voilà, les mots me manquent pour dire...
Aujourd’hui, je suis vidée, vidée, vidée, mais heureuse !
Vos commentaires
1. Le 27 avril 2007 à 13:42, par Romy Têtue
En réponse à : 1er mai historique
Le Pen a la mémoire bien courte, lorsqu’il déclare, après son échec au premier tour de l’élection présidentielle 2007, qu’il a du faire une « erreur d’appréciation » : contrairement à ce qu’il croyait, les français sont très contents et ne veulent pas du FN. Il lui aura donc fallu cinq longues années pour comprendre !
Pour mémoire, c’est une marée humaine qui avait déferlé sur la France aux précédentes élections, pour lui dire NON. Voir : 20 heures le journal : émission du 1er mai 2002, archives INA.
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